Rubens, Van Dyck, Jordaens, Van Balen, Floris, Janssens…Ces grands maîtres de la peinture flamande ont su avec talent donner vie, matière et sensualité au corps féminin.Une exposition pleine de surprises où pour la première fois, des œuvres inédites seront dévoilées au grand public.
Le discours s’organise autour de trois espaces thématiques : Exaltation de la chair, Tentations et Plaisir charnel. La partie Exaltation de la chair montre la diversité des représentations du corps féminin. Entre cette mystérieuse Tête de femme de Frans Floris du musée de Berlin et cette Lascivité d’Abraham Janssens du musée de Bruxelles, les canons esthétiques divergent et la sensualité s’exprime différemment.
L’espace consacré aux Tentations révèle combien la représentation du nu féminin dans la peinture flamande est le prétexte pour pointer le désir masculin devant le corps de la femme dont la nudité offre une beauté épanouie, sujet de toutes les tentations. C’est notamment le cas de La Tentation de saint Antoine de Jan Wellens de Cock du musée Thyssen de Madrid ou d’Antiope et Jupiter d’Antoine van Dyck du musée de Gand.
Avec des tableaux de Hendrick van Balen ou Hendrick de Clerck, la dernière partie, Plaisir charnel, suggère l’envoûtement généré par les plaisirs amoureux dans des scènes de banquet et des scènes mythologiques. Les scènes de bain, peu courantes dans la peinture flamande, autorisent une plus grande liberté des mœurs tandis que les sujets plus intimistes sont une manière insidieuse d’insister sur la dimension érotique incarnée par cette femme, maître de ses désirs.
Pour cette exposition inaugurale, de grands musées européens et internationaux mais aussi des collectionneurs privés ont consenti à des prêts exceptionnels contribuant à la qualité de cette exposition. Des œuvres inédites sont pour la première fois exposées.